Pourquoi on éduque surtout les garçons sous Charlemagne ?

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On éduque les garçons et les filles, mais si les garçons ont le choix entre plusieurs enseignements, les filles après l’école élémentaire vont dans un couvent des femmes.

Aussi, les élèves sont bien souvent des nobles, mais on trouve parfois des origines plus modestes dans les classes carolingiennes.

Les garçons sont un peu plus éduqués par l’école puisqu’ils vont ensuite dans un monastère, puis l’école cathédrale, puis enfin vont à l’université. On éduque donc des aristocrates ou des enfants qui se destinent aux ordres religieux, qui vont devenir moines. L’éducation est en partie religieuse, il y a de nombreuses écoles liées aux évêchés, qui sont un vivier de jeunes pour le haut clergé de l’Église. On s’occupe davantage des garçons qui auront une carrière destinée aux hommes.

Ces écoles permettent également la formation des grands administrateurs qui vont gérer le royaume, des diplomates, des missi dominici. On peut aussi trouver des clercs, dont la formation n’admet pas les femmes (cependant, des femmes peuvent étudier encore auprès de précepteurs). Celles-ci ne peuvent occuper de postes dans la gestion de l’empire, l’éducation se concentre là aussi sur des garçons plus prometteurs.

Les garçons travaillent, sous l’œil de chanoines, des magisters (des maîtres) ou des clercs. Ils se consacrent aux études religieuses et aux matières plus classiques (grammaire, rhétorique, calcul). Ils lisent, écrivent, chantent, apprennent le latin. On donne les bases aux garçons pour assurer l’héritage et la situation d’une famille, un métier et une place au sein de la société carolingienne. Cette volonté d’enseignement des garçons est aussi poussée par Charlemagne qui encourage l’éducation à se développer, afin de disposer de gens cultivés et capables de gérer l’empire.