La loi ou politique de l’enfant unique en Chine est une mesure de l’État qui vise à contrôler le nombre de naissances, de 1979 à 2015. Elle est créée pour éviter la surpopulation du pays et punit les parents qui ont plus d’un enfant. Elle s’est assouplie dans les années 1980 puis, en 2013, la loi a changé, autorisant deux enfants en vue de favoriser un retour de l’accroissement naturel de la population.
La politique de l’enfant unique étant respectée, la population chinoise vieillit sans que son renouvellement soit assuré. C’est pourquoi en 2015 la politique de l’enfant unique est abandonné. Mais les résultats tardent à venir, car l’enfant est désormais vu comme une charge supplémentaire, pouvant gêner l’évolution des métiers des parents ou encore trop dépensier en raison par exemple des frais scolaires.
La loi est autoritaire : elle est faite pour lutter contre une augmentation démographique et une gestion économique compliquées. Des résistances ont lieu, et en cas de deuxième enfant les couples peuvent payer une somme d’environ 510 euros. Cependant si la naissance n’est pas autorisée, l’état prévoit des pénalités, des amendes et il refuse de fournir un petit carnet, le hukou, qui permet d’utiliser gratuitement les transports ou d’aller à l’école dans sa région (ou supposée région).
Parmi les autres infractions à la loi, on peut citer le problème des avortements sélectifs ou des stérilisations, qui furent pratiqués malgré leur interdiction. Ainsi on estime que les échographies permettant de déterminer le sexe de l’enfant ont éliminé 500 à 600 000 filles chaque année. Les filles peuvent être aussi abandonnées à la naissance. Cela est dû à la tradition qui veut que l’épouse s’occupe de la famille de son mari, et non pas celle de ses propres parents. La Chine compte donc maintenant 120 hommes pour 100 femmes, ce qui entraîne un déséquilibre notamment en ce qui concerne les mariages à venir.
On peut également citer le cas des enfants cachés par les familles, qui sont privés de tout, et qui seraient environ 13 millions à n’avoir aucune existence reconnue par l’Etat chinois.